Les jardins d’Eyrignac comptent des éléments de décor architectural appelés “fabriques” dont fait partie la Pagode chinoise située à l’extrémité de la majestueuse perspective de l’allée des Charmes.

Il n’est pas rare de trouver des “fabriques” d’inspiration chinoise dans les jardins du XVIIIe siècle, dits alors jardins anglo-chinois. Le goût pour l’Asie et les “chinoiseries” coïncide avec l’âge d’or de la Compagnie des Indes, avec l’attrait pour les voyages dans des contrées lointaines et exotiques d’où l’on importe des objets extraordinaires et dépaysants. On envoie aussi des meubles précieux se faire laquer en Chine ; on fait copier les pagodes ou les ponts de laque rouge pour agrémenter son jardin.

Quoique inattendue dans un jardin à la française, la Pagode chinoise de rouge laquée s’harmonise parfaitement avec le plénitude qui règne à Eyrignac. Cet endroit se prête à un instant de détente à l’ombre du sous-bois.